Diligence A. Monellis

Bonjour, je m'appelle Diligence ! Je suis née le 02.06.1994, en Australie. Plus précisément à Canberra. Aujourd'hui j'ai donc 17 ans. Je suis grande, n'est-ce pas ? En ce moment, j'habite à Sydney, en Australie. J'adore cet endroit parce que ici je suis libre. Je suis étudiante ! Ah, au fait, je suis célibataire. Et pour finir, je suis écrivain !

-Non père !
-Qu’as-tu dis, petite idiote insignifiante ?
Diligence relava la tête. Ses yeux rouges et gonflés laissaient échappés un flot de larmes incontrôlable. De sa voix grave et tremblotante, et trouva le courage de répéter.
-J’ai dit : Non père !
-Espèce de garce ! C’est tu ce que tu mérites ? Le fouet ! 100 coups sur tes jolies fesses roses ! Ça t’apprendra à vivre, crois-moi !
En disant, cela, l’homme prit Diligence par les cheveux et l’allongea sur le lit. Il lui ôta sans ménagement son pantalon et prit sa ceinture en guise fouet. On fait avec les moyens du bord, que voulez-vous…
Diligence criait, gémissait, suppliait, râlait, pleurait, hurlait, se démenait, demandait grâce, mais rien y fit. Au bout de 500 coups, le Père se releva et lui dit :
-T’es prête maintenant, ma fille ?
Diligence déboutonna sa chemise et pleura et en gémissant et hocha la tête, désemparée. Que pouvait-elle faire d’autre ?
Le Père enleva son pantalon, poussa sa fille sur le lit et commença à l’embrasser un peu partout. Diligence ferma les yeux, se mordit la lèvre et comme toujours, attendit que ça se passe.

Diligence. C’est son nom. Vous me direz, quel drôle de nom. C’est sa mère, Maria qui le lui à donner. Son père s’en fichait pas mal du nom de cet enfant. Du moment qu’il sortait, c’était parfait. Surtout si c’était une fille. Diligence était tellement attendu par sa mère c’était…sa raison de vive peut-être même plus ! Un enfant rêvée depuis tant d’années pour cette mère sans enfant, qui ne rêvait que d’avoir une fille à choyer, à câliner, à dorloter, à serrer contre son cœur. Elle le voulait, en rêvait jour et nuit. Pour elle, c’était un espoir. Pour la mère, c’est un désespoir et un bonheur en même temps de n’avoir qu’un enfant. Une seule enfant, c’est bien triste pour une mère qui déborde d’amour et d’envie de partagé cet amour. L’envie de le donné, comme ça, par plaisir, par envie, c’est plus fort qu’elle. Alors n’avoir qu’une fille, au bout de 10 ans d’essai, c’était tellement malheureux pour elle. Mais en même temps, l’idée de devoir un autre enfant la repoussait. Pas qu’elle n’aime pas être mère, au contraire, elle adore cela, c’est le but de toute sa vie. Mais le père, lui aussi aime les enfants. Et pas de la même façon. Très tôt Maria s’en est rendu compte. Aux quatre ans de Diligence déjà, son mari ce comportait bizarrement. Il s’intéressait à elle, mais pas comme un père s’intéresse à sa fille. Une attention un peu particulière, exagérée, poussée.
En fait, dès les quatre ans de la jeune fille, Ray lui caressaient les cheveux en lui murmurant à l’oreille qu’elle était belle, que c’était son rayon de soleil et d’amour. La petite fille ne voyait en ses signes que de l’amour qu’un père peut donner à sa fille. A ses cinq ans, son père poussait ses gestes jusque sur la poitrine pas encore sorti de sa fille. Il lui disait Diligence, mon amour de toujours, tu écouteras toujours ton père, n’est-ce pas ? Et la pauvre petite lui répondait tout sourire Oui Père, vous êtes tellement gentil avec moi, je vous aimerais toute ma vie. Et son père était content, dans son cerveau malade, il s’imaginait déjà avec sa fille, quand elle aura quelques années des plus.
Maria voyait qu’il y avait quelques choses de pas normal dans cette histoire, mais ne mettait pas le doigt dessus. Elle se disait donc que c’était elle, qui s’imaginait des choses.
E père commença à montrer ses véritables attention quand Diligence eux 7 ans. Depuis ce jour, chaque soir, c’est le même refrain, comme une musique que l’on n’arrive pas à oublier : chaque soir, ce refrain vient, tout chantonnant, un sourire carnassier aux lèvres, les mains tremblantes d’envies, les yeux fixé sur vous, avec une lueur de folie dans l’âme.
Maria se rendit compte de tous quelques années plus tard. Mais elle ne fit rien. La crainte de son mari, le désespoir et je ne sais quoi la laissa là, sans rien faire, à regarder la scène, les lames aux yeux.
Depuis ce jour, ce que vit Diligence est deux fois pire. Son père abuse d’elle chaque soir et sa mère la bat, pour oublier, décompresser, se venger, penser que c’est de la faute de Diligence…on ne sait pas.
Il est bien loin, le temps ou sa mère le serrait contre ses seins, murmurant des mots doux à l’oreille de sa fille chérie. Loin, bien loin, oublier dans un pan de la mémoire, dans un coin sombre, sans porte de sortit.
Pour échapper à cette horreur continuelle, Diligence écrivait. Elle écrivait jour et nuit, à chaque fois que son père voulait bien la laisser tranquille. Petit à petit, l’envie de revivre s’imposa en elle. Partir, oublier, recommencer était devenue c’est priorité. Avant, se laisser faire, attendre, faire passer le temps étaient les seules choses que Diligence connaissais. Mais petit à petit, l’envie de vivre prit le dessus. Elle partit de chez elle t s'installa à Sydney et reprit sa vie en main. Ou du moins essaye de reprendre sa vie en main...

Diligence est une vrai énigme. Pour les autre, on ne peut jamais raiment savoir qui elle est. Au premier abords, elle parait gentille, sensible, fragile, discrète et réservée, mais aimable et agréable. En clair, une jeune fille normalle, sans histoire, qui vit bien sa vie sans trop de soucis. Mais c'est une carapce. Pas qu'elle soit désagréable, agressive et mauvaise comme une tegne. Non. Mais elle est méfiante, et elle voie le danger partout. Elle ne se fit jamais à son instinct. Elle tâte, tâtonne même avant d'avencer. Elle teste, essaye, mais jamais ne se lanse vraiment. Elle à très peu confiance. Peut confiance dans les autres, mais aussi dans elle même. Elle se remet toujours en question. Faut il faire si? Ou plutot cela. Ai-je bien fait de faire cela, comme ça? Elle n'est jaais confiante et bascle toujours du côté le plus positif, vers le côté le plus négatif possible, noir, comme un tunnel, mais sans vraiment de lummière éblouissante au bout. Et c'est se manque de confiance, d'assurance et soi qui fait que, des que vous commencez à parlez à Diligence, àse referme, s'enfeme même. Elle se replit, comme une tortue, un hérisson ou un coquillage. Si vous insitez, elle pourra vous paraitre désagréable. Mais non, en faite, Diligence ne vous connait juste pas assez pour pouvoir, au moins, avoir la volonté, le courage et la confiance de vous répondre à la simple ques tion "Comme t'appelle tu?". Prenez votre mal en patience. Une fois que Diligence aura passez ce cap. Qui des fois ,hélas pour vous, ne se finit jamais, elle dévoile sa personalité. Ne vous atendez pas à quelque chose de formidable, gigantesque et un caractère en béton. Non. Diligence est une jeune fille pleine d'humour, un peu suceptible et très stréssée. Elle est aussi très intelligente et adore apprendre de nouvelle chose. Elle est aussi très émotive, mais dommage pour elle, elle n'arrive pas à se contrôler et bien souvent, on devine se qu'elle pense, se qu'elle ressant. Mais cette Diligence là, je ne suis pas sûr que beaucoup d'autre que vous la connaisserons!

(a)