Ethan&Alexy - 'La raison est la loi du coeur'

❝ La raison est la loi du coeur. ❞

C'est à présent l'heure du déjeuner, la matinée est passée très lentement, beaucoup trop lentement à mon goût et j'avais bien hâte que sonne la pause de midi, je me dirige vers la cafétéria mon sac à la main, je n'ai pas tellement faim et je ce n'est qu'une pomme et un jus de fruit qui fera mon repas de midi, je m'installe à une table attendant que mes copines ou quiconque le voudras demande à se joindre à ma table. Autour de moi les étudiants se bousculent pour une table, pour manger, les premiers ragots fusent c'est plutôt drôle d'ailleurs de les entendre, tu savais que machin sort avec bidule, sauf qu'elle était avec chose hier et ils s'embrassaient ! Futilité. Je souris bêtement dans la vie en les écoutant, croquant à pleine dents ma pomme, quelques connaissances du campus s'arrêtaient à ma table voulant s'asseoir je n'avais pas tellement envie qu'il me tienne compagnie si c'était pour raconter les dernières nouvelles qu'ils avaient entendus sur moi, je me foutais bel et bien de ce que les gens pouvaient raconter sur moi, la seule chose qui me faisait sourire là-dedans c'est que ces personnes disaient ne pas m'aimaient, mais rien que de parler de moi est la preuve de l'importance qu'ils m'accordent. Je m'excusais alors en prétextant que j'attendais quelqu'un pour ce déjeuner, il avait toujours la même réaction cette fausse compassion et l'air détaché que les gens prenaient quand tu leurs refusé quelque chose, genre je m'en contre-fiche alors qu'au fond d'eux ils crèvent de t'envoyer balader. Je plante la paille dans le petit film d'aluminium qui couvrait le trou de la briquette de jus d'orange afin d'en boire une gorgée scrutant toujours la salle plonger corps et âme dans mes pensées, oubliant bientôt le brouhaha ambiant de la cafétéria.

Divaguant tête baissée, je n'accordais plus aucune attention à ce qui passait autour de moi si bien que je n'avais même pas remarqué que "l'objet de tout mes désirs" était entrer dans la cafétéria alors qu'habituellement c'était je regardais toujours aux alentours espérant croiser son regard ou bien pour essayer de voir si je pouvais prendre la fuite, il est vrai qu'Ethan et moi on se cherchaient, la mise en place instinctive de ce jeu de séduction nous liés quelque part, et il m'arrivais souvent de vouloir m'en aller quand il était pas trop loin de moi, et quand je ne fuis pas, il m'arrive aussi d'être froide, enfin c'est bien souvent ça.
Je remarquais enfin une présence qui s'était installé au bout de ma table, un jeune homme tête baissé visiblement très concentré sur son repas, il me fallut bien quelques secondes pour me rendre compte qu'en fait cette personne très concentré sur son repas n'était peut-être pas si concentré, c'était Ethan... Je le fixais, je ne savais pas si je devais lui adresser la parole, je ne savais pas si il savait que c'était moi puisque j'étais restée tête baissée pendant un long moment, je ne savais que faire, j'hésitais à partir sans crier gare, à l'ignorer et faire comme ci je ne m'étais pas aperçue que quelqu'un avais prit place à côté de moi, je ne savais pas, et c'est comme ça à chaque fois que je le vois. Combien de fois nos lèvres se sont frôlés pour s'amuser, combien de fois on s'amusait à essayer de rendre jaloux l'autre pour voir nos réactions, notre jeu de séduction consiste à se tester mutuellement à longueur de temps. Et c'est bien pour cela que je ne savais que faire, je soupira longuement.

Alexy ─ Salut Ethan.

J'avais mît un moment pour prononcé ces deux mots comme si ils ne voulait pas sortir d'entres mes lèvres, je m'étais persuadée de sourire en coin pour faire genre 'non je ne suis pas du tout intimidée par ta présence ne croit pas'. Et si jamais il fuyait encore, ou qu'il m'ignorais, comment je le prendrais ? Pourquoi je me pose tant de questions ?

Il était vrai que j'e craignais qu'il me réponde pas et qu'il parte, mais aujourd'hui ce ne fût pas le cas et bien qu'il est rare qu'on soit que tous les deux à la même table à la cafétéria rendait peut-être bien les choses pas vraiment facile. Après encore quelques secondes d'attentes qui paraissait de véritables minutes, sa voix se fît enfin entendre, je trouvais qu'il avec une très jolie voix, mais ça, ça ne tenait qu'à moi, "Salut Alexy" avait-il dis, tout ce temps je n'avais pas ôter mon regard de sur lui, et je m'étais surpris à sourire lorsqu'il avais dis mon prénom.
Je voulais engager la conversation, mais quelque chose me retenait, en réalité je ne savais pas quoi dire, ça va ? Qu'est-ce que tu racontes ? Et les amours comment ça se passe ? Quelle question idiote ! Comprenant mon malaise, ou voulant juste faire la conversation, Ethan brisa le silence, en me demandant si j'allais bien.

Alexy ─ Oui ça va plutôt pas mal... Et toi ?

Nos conversations étaient vraiment au plus bas de l'échelle parfois, je ne sais pas si c'est l'intimidation, le stress, ou je ne sais quel autre sentiment mais c'était parfois très lassant. Je guettais ses moindres faits et gestes alors que je rapprochais mon plateau comme pour me préparer à fuir, je restais assise à l'autre bout de la table sans jamais oser me rapprocher de lui.

Une sensation bien plus que désagréable m'envahissait à chaque minute qui venait de s'écouler depuis qu'Ethan était arrivé à ma table, je savais pertinemment que ce n'était pas lui qui produisait cet étrange mal-être, mais plutôt le regard désabusé de certains étudiants qui nous fixaient comme si nous n'étions que des animaux enfermés dans une cage, moi, qui regardait Ethan depuis le début, ne pût m'empêcher de tourner la tête vers les quelques regards que je croisaient voulant leur faire comprendre qu'il n'y avais aucun mal à discuter mais surtout qu'ils étaient préférable qu'ils se mêlent de ce qui les regarde, il était fort probable que parmi ces jeunes personnes se cachent Miss Gossip Girl ou un de ses complices près à se jeter sur quelque chose qui lui paraît croustillant à raconter, je vous passe l'étape de l'exagération mais surtout celle de l'interprétation, ce genre de commères préfèrent interpréter à leurs façons plutôt que de raconter le réel contexte, grand bien leur face ! J'avais alors remarqué le rapprochement d'Ethan qui était quand même resté assez éloigné de moi, que devais-je faire ? Combler la distance en m'approchant de lui ? Ou rester tout simplement à ma place ? Il finit par répondre à la question que je lui avais retourner quelques instants plus tôt, il allait bien malgré son mal de tête, instinctivement j'afficha une moue de compassion, puis le silence se ré-installa, mais pas pour longtemps, Ethan le brisa, "C'est ridicule ce qu'on fait là pas vrai ?" avait-il dis.
Il est vrai que c'était purement ridicule, qu'est-ce qui nous empêcher de parler comme deux amis peuvent le faire quotidiennement ? De rire ? De se raconter nos vies respectives ? Qu'est-ce qui nous empêcher d'entretenir une relation normale, banale ? Je baissa la tête alors prouvant la gêne que je pouvais ressentir à la suite de cette question, j'étais totalement d'accord avec lui et pourtant dieu sait que je ne détenais aucune façon d'y remédier.

Alexy ─ Ridicule dis-tu ? Je crains que ça soit un bien gentil mot.

J'avais envie de lui dire que c'était plus fort que moi, que je n'arrivais pas à parler comme je devrais le faire lorsqu'il était là, mais à quoi bon dire ce qu'il devait sûrement déjà savoir ? C'est dans ces instants-là où je ne souhaiterais qu'une seule et unique chose pouvoir me cacher sous terre et m'enfuir sans que personne ne me demande compte, mais soyons d'accord, je ne peut m'enfuir maintenant, cela prouverait mon mal aise, il est temps d'affronter peut-être la réalité.

Alexy ─ La vrai question est... Pourquoi je n'arrive pas avoir à une réelle discussion avec toi ? Pourquoi je n'arrive pas à entretenir une relation amicale normale... ? Tu le sais toi ?

Demandai-je doucement comme ci je voulais que cela ne reste qu'un simple secret entre nous bien que toute notre relation n'était basé que sur le secret pratiquement, je me doutais bien qu'il n'avais pas plus de réponse à m'apporter que moi je pouvais le faire.

Ethan venait de combler la distance de lui-même, nous nous retrouvions face à face, il me regardais dans les yeux comme pour nous couper du monde, comme pour qu'on oublie qu'autour de nous tant de gens étaient présents, c'était un jeu dangereux mais pas si con. Quand on est tous les deux c'est le seul moment où la gêne n'est plus là, le seul moment où on peut parler, ou ne pas parler d'ailleurs. Il m'écoutais parler avec une attention troublante, et il mît quelques secondes avant de prendre la parole, et ce qu'il allait me dire était très loin d'être une surprise il n'en savais guère plus que moi, c'est quelque chose que je savais déjà, ces questions restaient sans cesse sans réponse, il était indéniable de dire qu'Ethan me plaisait énormément mais ça s'arrêtait là j'crois, donc pourquoi ne pouvais-je pas lui parler comme si je parlais à n'importe quelle autre personne du campus ?
Nos regards toujours plongés dans celui de l'autre permettait une ambiance plus intime, me faisait presque oublier le monde autour, je me détendais peu à peu sans pourtant à réussir à entretenir une conversation bien sérieuse, je ne savais quoi dire.

Alexy ─ Qu'est-ce que tu me racontes sinon... ?

Je pouvais pas trouver plus débile à dire ?! Je détestait le regarder dans les yeux parce qu'il est vrai que je m'y perdais, pourtant jamais je ne pouvais m'en empêcher, là est toute la complexité de la chose.

Le regardez dans les yeux était difficile surtout que l'on nous avez pas mal affiché dans le dernier article de Gossip Girl, mais surtout j'avais appris qu'il était désormais en couple avec Scarlett, personne que je n'appréciais pas vraiment, mais pourtant je ne me sentais pas tellement dans mon assiette depuis, être aux côtés d'Ethan et lui parler comme si de rien était après que tous le monde ai pût tout savoir, bien qu'il n'y est aucune preuve sur notre relation qui est décrite dans l'article de GG, je me sentais carrément mal à l'aise et sa proposition de partir ensemble dans un endroit plus tranquille que la cafétéria peut fît réfléchir à deux fois quand même. J'avais détourner mon regard de lui, je ne sais pas si il avais saisit mon mal-aise, j'espérait fortement qu'il n'y ai pas prêter attention, je n'aurais au moins pas besoin de me justifier sur quoi que ce soit. Quand il employa le mot gênant, j'eût du mal à cerner ce qu'il voulais dire, en fait j'étais quasiment sûre que ça voulait dire "je ne veux pas qu'on me vois avec toi". Peut-être me faisais-je des films ?

Alexy ─ Gênant ? Ouais, peut-être... Hé bien si tu connaît un meilleur endroit moins fréquenté par les étudiants, je te suis.

Répondis-je en lui souriant à moitié.

C'était décidé, il fallait que j'arrête de me foutre dans des galères pareils à me retrouver en plein milieu de la cafétéria avec Ethan sans réussir a avoir une conversation qui dure plus de 30 secondes, d'être gênée et surtout d'avoir tout ces regards braqués sur nous pour un oui ou pour un non! On est plus des enfants, zut!

Alexy ─ Je me fous des autres Ethan, les gens de toute façon n'ont que ça à faire de se mêler de la vie des gens, ils sont tous en train de dire Oh regarde ils mangent ensemble tiens ça veut dire quelque chose ça! Les gens ils cherchent même pas à savoir ce qui se passe réellement, parce que là si les gens étaient pas aussi bête et abrutis ils verraient qu'il s'passe rien.

J'avais dis ses paroles avec une aisance qui m'avais moi-même perturbée, quand je voulais je pouvais dépasser cette gêne débile qui m'envahissait depuis qu'il était arrivé à ma table, alors si j'avais pût le faire une fois j'étais bien décider à continuer sur cette bonne voie. Il voulais que lui parle de n'importe quoi, de la pluie ou du beau temps, je le prenais au mot, et afficha un sourire presque amusée.

Alexy ─ Dehors il a l'air de faire plutôt beau, le ciel est dégagé et le soleil trône bien au milieu du ciel, une autre question sur le temps peut-être ?

J'étais un peu plus détendue qu'au départ et j'espérais qu'Ethan suivrait le mouvement.