Samedi, jour de shopping intense... (Aria)

Je me réveillais doucement. Le samedi était vraiment un jour magnifique, je pouvais enfin profiter de mon petit lit moelleux. Faut avouer que suivre des cours à New Road n’était pas de tout repos. Nous avions des semaines bien remplis, les week-ends étaient donc vraiment appréciés.

Je tournais la tête vers le réveil : 10h30 ! Et merde, j’ai rendez-vous avec Aria dans même pas une heure au centre commerciale. Je me hissais du lit aussi rapidement que je le pu et m’enferma dans la salle de bain pour me préparer.

J’avais vraiment hâte de voir Aria. Nous nous connaissons depuis très longtemps. En effet, elle était la baby sitter de ma petite Célia. Lorsqu’elle venait garder Célia, je venais souvent parler avec elle. Je n’avais pas énormément d’amis à Liverpool, j’étais plus souvent à Paris donc pour crée des liens avec les personnes… Pour en revenir à Aria, je suis donc très attaché à elle et l’avoir avec moi à New Road c’est juste trop génial.

Je sortais de la salle de bain, toute habillé et maquillé. Je prenais mon sac et mettais mes lunettes de soleil sur le bout du nez. Je prenais le temps d’envoyé un message à Aria : « Je pars de ma chambre, je suis dans 10 minutes au centre commercial. ». Je vérifiais que mon porte monnaie était bien présent dans mon sac, je suis une vrai « accro du shopping ». Les vêtements et moi sa fait vraiment deux. Aria est, aussi , « addict » que moi aux vêtements.

Je sortais enfin du campus, je marchais aussi vite que je le pouvais, mais il n’était pas facile de faire de la marche active avec les - si jolies - compensées que j’avais enfilée. J’arrivais enfin à bon port. Le centre commercial était comme à son habitude plein de monde. Je me hissais sur la pointe des pieds pour voir si j’apercevais Aria. Je reconnu assez facilement sa petite tête brune. Je me mis à sautais sur la pointe des pieds en secouant énergiquement les bras en l’air.

« Aria, Aria, je suis là ! »

Les personnes autour de moi me regardaient avec amusement. Ils devaient me prendre pour une dingue mais je m’en fichais, j’étais trop bien heureuse de voir Aria.

« Coucou ! Ca va ? Je la serrai dans mes bras sans lui laisser le temps de répondre. Sa me fait tellement plaisir de te voir !!! »

Ce matin là, je m'étais levée de bonne heure, et plutôt de bonne humeur en fait. J'avais hâte de retrouver Camille Preston, une amie de Liverpool. En fait, ses parents avaient une maison dans ma ville natale et y allaient souvent pour les vacances, ils m'avaient engagé pour garder Célia, le petite sœur de Camille, que j'aimais beaucoup d'ailleurs. Mais Camille ayant pas beaucoup d'amis à Liverpool, venait souvent se confier à moi et nous sommes petit à petit devenues très proches.

Aujourd'hui, beaucoup de choses ont changé, pour elle, comme pour moi et par pur hasard nous nous sommes retrouvées ici, à Sydney. Je pensais sincèrement que ça nous ferait le plus grand bien d'être un peu rattachées à nos anciennes vies.
Ainsi, à 10h00 pétantes, j'étais douchée, habillée, maquillée, coiffée, etc...
Je décidais de me poser sur mon ordinateur et de vaquer à mon occupation préférée, c'est-à-dire, la décoration d'intérieur. Bon ok, sur pc, c'est pas terrible, mais j'aimais bien représenter
des pièces, les décorer, utiliser des textures, des formes...tout ça tout ça ! Je sortais aussi l'énorme, quand je dis énorme, je pèse mes mots, classeur de tissus, teintes, etc, que j'avais confectionné moi même, pour avoir des idées et laissais mon imagination faire le reste.
J'avais bien entendu mit un réveil pour être sûr de ne pas être en retard à mon rendez-vous avec Camille.
A 11h00, le réveil sonna et je me précipitais hors de chez moi, n'oubliant pas au passage mon sac, mon téléphone, un appareil photo au cas ou...
Avec le soleil qu'il faisait, je décidais d'y aller à pieds, ça ne ferait de mal à personne et j'habitais dans le centre ville de Sydney donc, je n'avais pas vraiment long à faire.
Sur le chemin, je reçu un message de Camille : « Je pars de ma chambre, je suis dans 10 minutes au centre commercial. »
15 minutes plus tard je rentrais dans le centre commercial en étant très attentive, je ne voulais pas louper Camille, surtout que je n'étais pas bien grande et que aujourd'hui, je n'étais pas perchée sur des talons, mais à l'aise dans des petites ballerines : shopping oblige !
Après même pas une minute de recherche, j'entendis sa voix au loin, elle me faisait de grands signes et les gens la regardais plutôt amusés.
- Aria, Aria, je suis là !
Elle me fit beaucoup rire, elle avait l'air consciente du regard des gens et s'en fichait éperdument ! Je marchais rapidement vers elle, puis quand je suis arrivée à sa hauteur elle me prit dans ses bras.
- Coucou ! Ça va ? -elle continua sans me laisser le temps de répondre- Ça me fait tellement plaisir de te voir !
Je ris, ça me faisait énormément plaisir de la voir aussi, elle avait l'air si contente, et vraiment mieux que lorsque nous nous étions vu la dernière fois sur le campus de New Road.
- Ça me fait plaisir aussi ! Ça va et toi ?
En attendant sa réponse, je l'entrainais vers les magasins, une bonne journée nous attendait sous le soleil de Sydney.

Je la serrais fort dans mes bras. Que c’était bon de voir quelqu’un que l’on connait depuis longtemps. Je n’avais plus de contact avec mes parents, j’étais donc toujours heureuse de voir les personnes qui faisaient partie de mon passé. Je la laissais enfin respiré.

« - Ça me fait plaisir aussi ! Ça va et toi ? »

Elle me tira par le bras et nous allions directement en direction des magasins. Je trottinais toute excitée.

« Oui, ca va super bien ! J’aime vraiment Sydney, bon tu le sais, je me répète toujours ! Ho ! J’ai tellement de chose à te raconter… Enfin, si tu veux bien m’écouter bien sur, parce que je sais que je parle beaucoup trop. D’ailleurs… c’est ce que je fais là ! Mais ce n’est pas de ma faute, je suis trop contente de te revoir ! Haaaaa. «

J’avais poussé un cri. Moi, folle ? Oui, un peu, je dois l’avouer. J’avais parlé si vite que je n’étais même pas sur qu’elle m’avait compris… Elle avait l’habitude, comme tous ceux qui me cotoyais d'ailleurs... Je me souviens des longues soirées que l’on passées à parler de tout et de rien. Aria est une fille qui ne se prend pas la tête, c’est très agréable d’être avec elle. On peut parler de tout sans complexe.

J’entrainai Aria dans mon magasin préférée et pris directement un de leurs jolies paniers pour mettre le plus de chose possible. J’adorais essayais plein de chose et faire des défilés dans les cabines. Les vendeuses étaient toujours des amours, et rigolaient bien souvent. J’empilais plein de vêtements dans mon panier tout en surveillant si Aria en faisant autant. Mais je ne m’inquiétais pas trop pour sa, Aria à une armoire phénoménale, à chaque fois que je voyais son armoire j’étais ébahie. Une vraie caserne d’Allie Baba.

Je m’enfermais dans une cabine et me déshabiller pour pouvoir essayer les trouvailles faites un peu plus tôt. J’étais dans mon élément et j’adorais sa ! J’attendais maintenant qu’Aria me donne le feu vert pour que je puisse commencer à faire un petit récit de ma modeste vie.

*Désolée c'est très court :(

Elle me suivit en trottinant... Elle avait pas l'air très à l'aise haut perchée sur ses compensées qui étaient malgré tout super jolies. Puis elle répondit à ma question.

« Oui, ca va super bien ! J’aime vraiment Sydney, bon tu le sais, je me répète toujours ! Ho ! J’ai tellement de chose à te raconter… Enfin, si tu veux bien m’écouter bien sur, parce que je sais que je parle beaucoup trop. D’ailleurs… c’est ce que je fais là ! Mais ce n’est pas de ma faute, je suis trop contente de te revoir ! Haaaaa. »

Wow ! Tout ça en si peu de temps... On pouvait dire que Camille avait plus que la réponse rapide ! Elle avait carrément un débit de parole à la minute énorme ! Enfin... C'était aussi comme ça qu'on l'aimait cette petite, et puis j'avais pris l'habitude avec le temps, alors j'avais tout compris, et j'étais assez fière de moi pour le coup !

Nous sommes entrées dans un grand magasin, un des préférés de Camille si je me souviens bien... et nous prîmes soin de prendre un panier, déjà pour éviter de tout porter, oui parce que j'avais l'intention d'acheter aujourd'hui, je n'avais pas économisé autant de temps pour rien, et ensuite, pour faire mieux... C'est toujours plus distingué de prendre un panier que de tout trainer à la main en prenant le risque d'en faire tomber la moitié.
Elle parti un peu plus loin dans le rayon, tandis que moi, bien organisée, je commençais par le début. J'avais de temps en temps des regards furtifs dans le panier de Camille et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle avait l'intention de dévaliser les magasins ! Pour une fois qu'on pouvait dire qu'elle aurait acheté plus que moi...
Quand elle était plus jeune, et qu'elle passait la plupart de ses vacances à Liverpool, elle adorait venir à la maison, fouiller dans mon armoire, qui s'était transformée avec le temps en dressing que mon frère m'avait aidé à construire avec quelques vis, des planches de contreplaqué et un pot de peinture. Il faut avouer que j'ai pas mal de vêtements, mais j'adore ça et je ne jette jamais, ce qui fait qu'au fil dans mois et des années, mes fringues s'accumulent... Bref, je n'essaye pas de me défendre, les vêtements sont la première source de dépense de mon budget et... C'est comme ça !

Enfin bon, pour en revenir au fait, Camille adorait passer des après-midi entiers dans mon dressing et essayer tout ce qui lui passait sous les yeux.
Je dois avoir une boîte entière de photos de ces fameux après-midi souvent pluvieux au loft, je les regardais des fois, avec nostalgie.
En ce temps là, rien ne nous avait détruites, nous menions une vie d'ado normale, nous étions fortes... On ne peut pas dire que c'est le cas aujourd'hui... Même si on y faisait fasse comme on pouvait.

Après avoir rempli nos panier jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place, nous nous dirigions vers les cabines, et c'est à ce moment précis, que le folklore commençait.

Les vendeuses, très gentilles d'ailleurs, nous trouvèrent deux cabines côte à côte pour que nous puissions discuter et sortir en même temps pour nous faire part de nos trouvailles.
Je me déshabillais en silence pour essayer la première petite robe d'une longue série qui m'avait tapé dans l’œil. Elle était fluide et colorée, dans les tons rosé, orange, jaune... En attachant le nœud du dos-nu je lançai la conversation.

« Alors, ça se passe comment pour toi ici ? »

« Alors, ça se passe comment pour toi ici ? »

Je sautillais toute seule dans ma cabine, la robe enfilait je regardais le résultat. J’adorais. Je me trouvais jolie, je sortis tout de suite de ma cabine pour me planter devant celle d’Aria. En attendant qu’elle sorte je commençais à répondre à sa question que j’attendais.

« Franchement, très bien. J’ai rencontrée plein de monde, super sympa et accueillant. Déjà, Callie Rose ! C’est ma meilleure amie, elle est super, faut absolument que je te la présente ! Elle te connait de toute façon, je parle sans cesse de toi ! Il y a aussi Lolo, il est simplement trop drôle lui. Puis il y a Lara aussi… Je l’adore… Ho, et Scarlett, mon Dieu, elle et Lolo ce sont mes frères et sœurs ! Bon je vais m’arrêter là, sinon, je ne vais jamais en finir. Je pourrais te parler d’Ian aussi... mais bon je n’ai pas envie de me prendre la tête avec lui ! HA, faut que je te parle par contre de deux personnes : Mikayla et Jessica. Jessica ce n’est pas compliqué, elle me déteste. Pourquoi ? Franchement, je ne sais même pas. Et puis Mikayla, je ne comprends rien… Elle est tellement étrange avec moi, elle me déteste alors que je ne lui ai absolument rien fait !!!! »

Je m’étais assise sur un des poufs si confortable. J’avais ma tête entre mes mains, songeuses. Pourquoi Mikayla était-elle comme cela avec moi ? Une question qui est malheureusement toujours sans réponse !

Aria sortie de sa cabine et je pus l’admirer- oui, oui admirer- dans une sublime robe dont les tons étaient magnifiques. Aria avait vraiment beaucoup de gouts. Je n’avais pas besoin de commenter car il n’y avait simplement rien à dire à sa tenue. J’aurais juste pus lui faire de nombreux compliments mais j’étais trop préoccupé par mes petites histoires et surtout mon histoire avec Mikayla. C’est la première fois qu’une personne me perturbe autant.J’avais l’impression qu’elle avait un lourd secret sur nous deux dont je ne connaissais pas l’existence. Je me secouais la tête comme pour me chasser ses pensées de mon esprit et me releva pour tourner sur moi-même devant Aria.

Je n’étais pas du tout gênée. Au contraire, j’étais heureuse de faire ce petit « show » devant elle, cela me rappelait les longues soirées que l’ont passées dans son dressing à Liverpool. Je faisais le mannequin avec toutes ces fringues. C’était simplement délirant.

Je reprenais mon récit avec beaucoup d’enthousiasme en espèrent ne pas « souler » Aria.

« Enfin, voilà. Tu sais pratiquement tout. Je ne regrette vraiment pas d’être venu ici. Etudier la musique était mon rêve et puis sa m’aide à penser à autre chose que à… enfin tu vois. Le drame. Et puis voilà… Et toi ? J’espère que tu as des choses à me raconter sinon je vais mourir à force de parler. »

Je repris ma place dans ma cabine et enleva la robe que j’avais enfilé et débuta une pile « j’achète ». Cette pile était toujours plus garnie que celle de « je n’achète pas ». Il m’arrivait, des fois, de faire une pile « peut-être ». Je pris un autre bout de tissus et attendis une fois de plus patiemment qu’Aria me répondent à mon long monologue.

J'entendis la porte de la cabine de Camille s'ouvrir, elle se posta devant ma cabine. C'est fou comme elle était rapide, je n'avais même pas enfilé la robe que j'avais choisi d'essayer en premier.
Elle répondit donc à ma question avec beaucoup d'enthousiaste.

« Franchement, très bien. J’ai rencontré plein de monde, super sympa et accueillant. Déjà, Callie Rose ! C’est ma meilleure amie, elle est super, faut absolument que je te la présente ! Elle te connait de toute façon, je parle sans cesse de toi ! Il y a aussi Lolo, il est simplement trop drôle lui. Puis il y a Lara aussi… Je l’adore… Ho, et Scarlett, mon Dieu, elle et Lolo ce sont mes frères et sœurs ! Bon je vais m’arrêter là, sinon, je ne vais jamais en finir. Je pourrais te parler d’Ian aussi... mais bon je n’ai pas envie de me prendre la tête avec lui ! HA, faut que je te parle par contre de deux personnes : Mikayla et Jessica. Jessica ce n’est pas compliqué, elle me déteste. Pourquoi ? Franchement, je ne sais même pas. Et puis Mikayla, je ne comprends rien… Elle est tellement étrange avec moi, elle me déteste alors que je ne lui ai absolument rien fait !!!! »

Je rigolais dans ma cabine, elle avait recommencé à parler à un débit qui explosait tous les records. Pendant ce temps, j'essayais tant bien que mal à fermer ma robe et pestais intérieurement contre les couturiers qui trouvaient toujours le moyen de mettre les fermetures dans le dos.
Finalement, dans un élan de je ne sais quoi d'ailleurs, j'arrivais à fermer ma robe et me tournais vers le miroir. Cette robe était vraiment faite pour moi, ses couleurs étaient magnifiques et elle me grandissait ce qui était toujours L'atout, avec un grand L, lorsque j'achetais des vêtements.
Je sortais donc de ma cabine et découvrais Camille. Elle était assise dans un des grands poufs mis à disposition des clients dans la partie « cabine d'essayage ».
Elle avait l'air perdue dans ses pensées ce qui ne m'étonnait absolument pas puisque la demoiselle était très rêveuse.
Camille avait opté pour une très jolie robe qui n'était ni trop courte, ni trop longue, elle était parfaitement taillée et allait à mon amie comme un gant.

Enfin, elle secoua la tête, comme pour chasser ses pensées et repris son discours, toujours à la même vitesse.

« Enfin, voilà. Tu sais pratiquement tout. Je ne regrette vraiment pas d’être venue ici. Etudier la musique était mon rêve et puis ça m’aide à penser à autre chose que à… enfin tu vois. Le drame. Et puis voilà… Et toi ? J’espère que tu as des choses à me raconter sinon je vais mourir à force de parler. »

Elle n'attendit pas ma réponse et retourna dans sa cabine. Bien entendu, je savais très bien qu'elle m'écoutait en faisant sa pile habituelle « J'achète/J'achète pas » et pour tout avouer je faisais pareil.
J'eus un petit problème en rentrant dans ma cabine... Impossible d'atteindre la fermeture. Je ressortais donc de ma cabine.

« Ca va, ça va ! Dis, tu veux bien ressortir de ta cabine, j'arrive pas à enlever ma robe! »

J'éclatais de rire, je me sentais vraiment idiote. En attendant qu'elle sorte, je commençais à lui raconter ma vie.

« Tout se passe vraiment bien ici, j'ai trouvé un loft dans le centre ville, que j'ai entièrement redécoré bien sur, et j'adore le résultat, il faudra que tu passes un jour ! Sinon, Bella et Alex vont bien eux aussi, ils commencent à s'en remettre... Tu dois la croiser souvent Bella non ? Elle est en mannequinat à New Road ! »

« Ca va, ça va ! Dis, tu veux bien ressortir de ta cabine, j'arrive pas à enlever ma robe! »

Je rigolais à sa remarque –je rigolais plutôt à cause de son rire en faites- et ne perdit pas de temps à sortir de ma cabine, j’oubliais même que je n’avais pas enfilais de bas. J’étais donc avec une tunique les fesses à moitié à l’air dans le couloir des cabines.

« Tout se passe vraiment bien ici, j'ai trouvé un loft dans le centre ville, que j'ai entièrement redécoré bien sur, et j'adore le résultat, il faudra que tu passes un jour ! Sinon, Bella et Alex vont bien eux aussi, ils commencent à s'en remettre... Tu dois la croiser souvent Bella non ? Elle est en mannequinat à New Road ! »

Je lui défis sa fermeture éclair tout en écoutant attentivement ce qu’elle me disait. Les créateurs n’étaient pas vraiment fut-fut des fois ! Même moi, j’avais dut mal à la libérer de cette maudite robe. Je lui tapotais les fesses pour lui dire que c’était bon et me réfugia vite dans ma cabine pour cacher mes (petites) fesses.

« Oui, je ne vais surtout pas manquer sa ! Je passerais dès que possible. Je ne doute pas de la décoration du loft, il doit être tout simplement magnifique… Comme tout ce que tu décor, d’ailleurs. Je suis contente que vous alliez bien tout les trois… Je n’aimais pas vous savoir malheureux. Oui, je la croise quelque fois ! Elle est magnifique ! »

J’enfilais une jupe noir et rentré habillement la tunique dans la jupe. Classe mais un peut trop classique. J’avais envie d’un look pétillant, des couleurs que tout le monde remarque. Que Ian me remarque. Je soupirais en enlevant l’ensemble, et pris une robe corail à la place. J’avais du boulot pour me faire remarquer. Voilà, l’inconvénient de cette école, il est sans cesse entouré de superbe fille qui étudie le mannequinat, comment faire le poids ?

« Et t’en ai où avec les amoureux ? Moi, si tu savais. Tu me connais suffisamment pour savoir que j’attends toujours mon prince. Mais depuis que je suis ici, je suis complètement sous le charme d’un mec qui est tout le contraire de ce que j’aime. Il est arrogant, dragueur…Enfin ma hantise mais… Je sais pas, je n’ais qu’une envie : qu’il me remarque. Je suis pitoyable, hein ? »

Je sortis de ma cabine pour montrer à Aria, une de mes musiques préféra passa dans le magasin. En attendant l’arrivée d’Aria, je fredonnais la chanson et commença à me déhancher.

« J’adooooore cette chanson, viens vite bougez avec moi –la suppliais-je morte de rire. »

Camille ne tarda pas à sortir de sa cabine vêtue d'une tunique qui cachait tout juste ses fesses... Elle n'avait vraiment peur de rien, mais c'est bien pour ça que je l'aimais beaucoup. Trois temps, trois mouvements, elle défit la fermeture de ma robe et me donna une tape sur les fesses et reparti directement dans sa cabine.
Je me retournais avec un regard faussement méchant et éclata de rire avant de retourner à mon tour dans ma cabine.
A vrai dire, j'hésitais grandement entre acheter la robe ou ne pas l'acheter... L'histoire de la fermeture me gênait. J'ajoutais donc une pile « Peut-être » aux deux autres.
De l'autre côté de la paroi en bois, Camille repris son petit discours.

« Oui, je ne vais surtout pas manquer sa ! Je passerais dès que possible. Je ne doute pas de la décoration du loft, il doit être tout simplement magnifique… Comme tout ce que tu décors, d’ailleurs. Je suis contente que vous alliez bien tout les trois… Je n’aimais pas vous savoir malheureux. Oui, je la croise quelque fois ! Elle est magnifique ! »

Je souris intérieurement, ses compliments étaient toujours les bienvenus et me faisaient extrêmement plaisir.
Je pris les vêtements qui suivaient -oui j'avais pris le soin de les ranger par ensemble avant d'essayer - , un pantalon slim noir avec un t-shirt gris taillé bizarrement mais que j'aimais beaucoup.

Elle reprit son discours, sa voix était entrecoupée car elle devait sans doutes être en train de remonter une pantalon, short ou je ne sais quoi.

« Et t’en ai où avec les amoureux ? Moi, si tu savais. Tu me connais suffisamment pour savoir que j’attends toujours mon prince. Mais depuis que je suis ici, je suis complètement sous le charme d’un mec qui est tout le contraire de ce que j’aime. Il est arrogant, dragueur…Enfin ma hantise mais… Je sais pas, je n’ai qu’une envie : qu’il me remarque. Je suis pitoyable, hein ? »

En effet, la description que Camille me faisait de ce garçon paraissait totalement à l'opposé de ce qu'elle attendait. Enfin... De ce que je connaissais de Camille en tous les cas.
La remarquer ?? Il devait vraiment être aveugle, sourd et sans cœur pour ne pas la remarquer. Camille avait cet enthousiasme qui la rendait tellement belle et... Remarquable ! Elle avait beau être un petit bout de femme de 16 ans, elle était mature et compréhensive ce qui faisait que les gens, même plus âgés, adoraient sa présence.

La porte de sa cabine claqua ce qui me fit sortir de mes pensées.

« J'adooooore cette chanson, viens vite bouger avec moi ! »

Elle était morte de rire, une fois mon slim enfilé, j'ouvris ma cabine, je fus prise d'un fou rire, Camille dansait au milieu de la « partie, Cabines d'Essayage », toutes les petites filles avec leur mamans la regardaient plutôt amusées. Certaines mamans paraissaient aussi scandalisées en soufflant des « Oh ! Mais elle n'a pas honte ?».

Je sortis de mon trou et me mettait moi aussi à danser avec elle sous le regard soit amusé soit scandalisé des gens.

Une fois la chanson terminé, je saluais mon public, juste pour encore plus énerver ces vieilles bonnes femmes complètement choquées et pris Camille dans mes bras en lui soufflant un « Tu m'as manqué » dans l'oreille.
Ensuite, je tournais sur place en levant les bras pour faire constater à Camille ma nouvelle tenue.

« Alors, tu trouves comment ? »

Je dansais complètement emportait par la musique. Aria ne tarda pas à me rejoindre dans ma folie morte de rire. J’aimais faire la folle et si cela pouvait amuser la galerie, j’aimais encore plus.
Nous offrons à la clientèle du magasin un mini show. Je savais bien que sa en choqué certains mais je n’en avais vraiment rien à faire. Si l’on devait s’arrêter sur ce que pensaient les gens, nous ne vivrons plus. Je sautillais lorsque vint la fin de la chanson. J’explosais de rire en voyant Aria saluer son public comme une vrai artiste. Je fis donc de même avec beaucoup de grâce.
Aria me pris dans ses bras en me disant que je lui avais manqué. Je resserrais mon étreinte touché par ses mots.

« Tu m’as énormément manqué aussi ! »

Elle recula de quelques pas et tournis sur elle-même pour me montrer sa tenue.

« Alors tu trouves comment ? »

Je fis mine de réfléchir et fronça les sourcils.

« D’un point de vue d’experte, je dirais que ce slim te fais un super beau fessier et ce haut, mamamia ! –rigole- J’adore ! Tu dois acheter cette tenue absolument ! »

Je ris et retournais dans ma cabine. Je me rhabillais et pris ma pile de vêtement que j’allais prendre. Je fourrais le tout dans mon panier et cherchais du regard une vendeuse.Je courrais après une des jeunes demoiselles qui travailler dans la boutique et lui demandait aimablement si cela ne la dérangeait pas si je laissais les affaires que je ne voulais pas dans ma cabine. Elle me répondit que non, je retournais aux cabines.

« Aria, chérie, tu peux laisser les vêtements que tu ne veux pas acheter dans la cabine, j’ai demandé à la vendeuse, il n’y a pas de problème ! »

Je me dirigeais vers les caisses pour faire la queue. Je ne suis pas patiente mais bon…Quand il faut, il faut ! Je regardais les gens faire leurs emplettes pour passé le temps. Mes yeux se bloquèrent sur un jeune homme brun. Il était vraiment beau. Je restais là à le contempler jusqu’au moment il leva les yeux et que nos regards se croisèrent. Je me retournais toute gênait et rigolait doucement. Je suis ridicule dés fois.

Je vis au loin Aria, je lui fis de grand gestes pour qu’elle me rejoigne. Grace à moi, elle ne fera même pas la queue, je suis trop forte.

« La carte bleue va chauffer !!! Tu as une autre boutique en vue ? «

« Alors tu trouves comment ? »

Elle fit semblant de réfléchir, un doigt sur le menton et en fronçant les sourcils... Je sentais la connerie arriver ! C'était toujours comme ça avec Camille, dans les moments où elle se devait d'être sérieuse, elle se mettait à sortir des imbécilités qui faisaient toujours rire tout le monde.

« D'un point de vue d'experte, je dirais que ce slim te fait un super beau fessier et ce haut, mamma mia ! »

A entendre son rire, j'éclatais de rire moi aussi. Elle me dit que je devais absolument acheter cette tenue, ce que j'allais faire, parce que j'adorais aussi cet ensemble, et j'avais au moins cinq hauts avec lesquels ce slim irait parfaitement !
Je retournais dans la cabine et me changeait... J'avais terminé d'essayer ce que j'avais pris dans le magasin et j'hésitais toujours à acheter la petite robe que j'avais essayé plus tôt.
Je remettais ma combi-short lorsque Camille m'annonça que nous pouvions laisser les vêtements que nous n'achetions pas dans notre cabine, ce que je trouvais plutôt génial vu la tonne de vêtements que j'avais essayé !
J'optais donc pour la tenue que je venais d'essayer, la petite robe -incapable de me résoudre à la laisser-, deux autres petits hauts et une chemise. Quelque chose me disait que j'allais être plutôt dépensière aujourd'hui...
Après avoir remis ce que j'achetais dans mon panier, je rejoignis Camille aux caisses.
Elle me sourit de toutes ses dents en disant : « La carte bleue va chauffer ! T'as d'autres magasins en vue ? »

Je haussais les épaules « Mmmhhh.... A peu près tous les autres magasins de ce centre commercial et... puis je pense que quand on aura fait ça, on pourra se reposer ! »
Nous payâmes donc nos vêtements et nous dirigeâmes vers le magasin d'en face, spécialisé dans les chaussures.
Une paire de compensées me sauta au yeux et je me jetais dessus pour les essayer, elles étaient magnifiques et j'étais encore plus émerveillée lorsque je me levais pour constater comment elles m'allaient, c'est-à-dire, parfaitement.
Cet après-midi promettait d'être fort en dépenses !

Je regardais l’hôtesse de caisse faire et je voyais le montant à payer augmenté à chaque article passé. Je tapotais ma carte bleue contre le comptoir et je m’adressais à elle par la pensée : « tu va avoir mal ma chérie, j’en suis désolée ». Je souriais à la jeune femme et enfonçait ma carte bleue pour payé. Aria répondait à ma question même si je me doutais de la réponse.

« Mmmhhh.... A peu près tous les autres magasins de ce centre commercial et... puis je pense que quand on aura fait ça, on pourra se reposer ! »

Je rigolais. Ha, cette Aria, elle est comme moi avec les magasins : on les dévalise tous. Je prenais mon sac avec tous mes vêtement que je venais d’acquérir et attendait mon amie. Cette tache finit je l’attrapais par le bras et l’entrainai dans le magasin d’en face. Un magasin de chaussure… Mon Dieu, les chaussures et moi c’est aussi toute une histoire. Aria se jetait sur une paire de chaussure, je la regardais faire amusée.

« Mon Dieu, mon Dieu, Aria la folle dingue ! «

Je rigolais et regardait la paire de compensée qu’elle essayait. Elles étaient vraiment magnifiques. Elle se levait, je laissais échapper un petit gémissement d’approbation. Elles lui allaient vraiment bien, j’étais totalement fan.

« J’adore, tu dois absolument les prendre ! Elles te font de superbes jambes. T’es canon ! »

Je sautillais sur place puis finit par me calmer en voyant que la vendeuse me regardait bizarrement. Holalala, on peut même plus exprimer sa joie tranquille… Je faisais le tour des rayons en regardant bien chaque paire de chaussure en passant en revue tout mes vêtements pour voir si une de ces paires allaient avec mes vêtements. Je m’arrêtais sur une jolie paire de ballerine rouge vernis. Elles seront parfaites avec une petite robe noire toute simple. Je les enfilais et me dirigeais vers Aria toute fière.

« Elles seront parfaites avec une robe noire, hein ? Mais bon j’ai un peu peur que le vernie s’abime, je suis tellement maladroite… -hausse les épaules-. Mais bon, je ne vais pas penser à sa. Tu en penses quoi toi ? »

Je relevais la tête vers elle en tendant la jambe dans sa direction. C’est elle qui tranchera tiens. Au moins je ne ferrais pas d’achat stupide ! Si elle me dit de les prendre, je les prends.

Camille me regardait amusée par la situation et paraissait aussi excitée que moi à la vue de ces compensées. Je m'avançais vers elle pour qu'elle puisse constater et rien que de voir sa tête, je savais qu'elle adhérait complètement ! Elle avait laissé s'échapper un petit « mmmh » d'approbation qui veut tout dire en hochant la tête puis elle ajouta « J'adore, tu dois absolument les prendre ! Elles te font de superbes jambes. T'es canon ! ».
Je souris à cette remarque, Camille avait toujours pour habitude d'amplifier les choses, un simple petit évènement, une paire de chaussures ou une bonne glace pouvait la rendre super heureuse, et j'adorais ça. Ça me faisait me rendre compte que finalement, être heureuse ne dépendait pas seulement des autres, mais aussi de soi. Si on continue de prendre les choses du mauvais côté, rien ne pourra jamais nous rendre heureux, et le savoir est important je crois.

Pendant que j'étais partie dans mes pensées en enlevant les compensées, Camille était avait disparu de mon champ de vision, sans doutes attirée par des chaussures, elle aussi.
Elle revient une paire de ballerines au pieds me ramenant complètement à la réalité. Elles étaient rouges et vernies, tout à fait son style ! Elle tendis une jambe vers moi pour que je puisse mieux voir.

« Elles seront parfaites avec une robe noire hein ? Mais bon, j'ai un peu peur que le vernis s'abîme, je suis tellement maladroite... Elle haussa les épaules. Mais bon, je ne vais pas penser à ça. Tu en penses quoi toi ? »

Je pris le temps de réfléchir puis je répondis. « Mmmh, moi j'adore, c'est tout à fait ton style et tu as raison, avec une robe noir, ça serait parfait ! Mais avec un short ou un pantalon aussi, ce genre de truc ça passe partout et on a l'habitude de te voir avec ce genre de couleur, alors moi, je dis oui ! Après... Pour le vernis, bein... C'est la vie ! »
J'avais haussé les épaules en faisait un énorme sourire sur la fin de ma phrase puis je terminais de ranger mes chaussures dans leur boîte. J'attendis qu'elle prenne sa décision puis lui indiquait un panneau avec plein de collants en exposition.

« Je vais là-bas, il me faut de nouveaux collants, tu viens ? »

Je n'attendis pas sa réponse et me dirigeais vers les collants donc, j'en trouvais quelques paires puis constatant que j'avais assez dépensé dans ce magasin, j'allais au caisses, non sans prévenir Camille qui me répondit par un sourire. Une fois mes achats réglés, j'attendis mon amie qui ne se trouvait pas loin derrière moi.

« Who's next ? » Dis-je totalement excitée par la suite des événement.

Je posais mon pieds par terre fatigué en écoutant ma petite Aria me donnait son avis que je prenais très au sérieux. Et oui, les amis sa sert à sa, vous conseillez dans les moments les plus difficiles. Oui, bon, le moment n’était pas si difficile que sa là mais le choix d’acheter une paire de chaussure est quand même quelque chose… d’important.

« Mmmh, moi j'adore, c'est tout à fait ton style et tu as raison, avec une robe noir, ça serait parfait ! Mais avec un short ou un pantalon aussi, ce genre de truc ça passe partout et on a l'habitude de te voir avec ce genre de couleur, alors moi, je dis oui ! Après... Pour le vernis, bein... C'est la vie ! »

Je sautillais toute contente assez satisfaite de sa réponse en faite. J’avais vraiment flashé sur la paire. Elle avait raison, elles allaient passer partout ses petites ballerines. J’allais pouvoir les mettre avec plein de tenues, donc c’est le top. Je me regardais une dernière fois dans le miroir avec attention.

« Oui, ta raison pour le vernis c’est la vie !!! On ne peut pas y faire autrement. Bon ba sa ne fait que confirmer mon choix ! Je les prends ! Oulà, ma pauvre carte bleue… »

Je rangeais rapidement les ballerines rouges dans le carton et remis mes compensées. J’hochais la tête à Aria pour répondre à sa demande. Bien sur que oui, j’allais l’accompagner. C’était aujourd’hui notre journée shopping et je n’allais pas la lâcher d’une semelle. Je la suivais donc vers les collants en regardant pour moi par la même occasion. Je pris deux paires et suivit Aria aux caisses pour payer nos achats. Je rejoignis Aria d’amour qui me demandait toute excitée .

« Who's next ? »

Je ne pouvais pas m’empêcher de sautiller une fois de plus. J’aime vraiment trop faire les magasins. En plus avec Aria, c’est le top.

« Je sais pas mais j’ai besoin de m’acheter une bouteille d’eau sinon je vais mourir déshydratée. En plus avec le débit de parole que j’ai… Je ne vais pas faire long feu… »

Je l’entrainais sans plus attendre vers une sorte de fast food. Je me pris une bouteille d’eau et je pu résister à prendre un beignet au chocolat. Et oui, je suis gourmande. Je buvais de longue gorgée d’eau avant de croquer avec gourmandise dans le beignet. Un vrai délice… Je regardais Aria et parlait la bouche à moitié pleine.

« T’en veux ? –tend le beignet- C’est troooooop bon. Je suis carrément fan de ces beignets. ! »

« Who's next ? » Dis-je totalement excitée par la suite des événements.

Camille recommença à sautiller sur place ce qui eu le don de me faire rire quelques instants puis elle s'arrêta et parût sérieuse le temps de dire : « Je ne sais pas, mais j'ai besoin de m'acheter une bouteille d'eau sinon je vais mourir déshydratée. En plus, avec le débit de parole que j'ai... Je ne vais pas faire long feu... »
Elle n'attendit pas que je réponde, de toutes façons, elle savait que je ne pouvais rien lui refuser, ou pratiquement rien... Elle se dirigea en m'entrainant vers le fast-food le plus près, et, tandis que je l'attendais à l'extérieur pour ne pas encombrer la salle de restaurant, elle passa sa commande.

Je profitais de son absence pour envoyer un texto à mon frère et à ma sœur pour demander de leur nouvelle et leur proposer une sortie tous les trois dans la semaine.
J'aimais beaucoup ce genre de sorties, ce n'était jamais très extraordinaire mais le fait de se retrouver tous les trois, me faisait penser au temps ou papa et maman étaient encore là et je me sentais vraiment heureuse.
Mais ils n'eurent pas le temps de répondre, que je remettais mon portable dans mon sac en apercevant Camille qui sortait, une bouteille d'eau et un beignet à la main. Elle croqua dans son gâteau puis me regarda avec un sourire, et la bouche maculée de sucre glace qui était à l'origine sur la surface du beignet. Elle me le tendis et dit la bouche pleine « T'en veux ? C'est trooooop bon, je suis carrément fan de ces beignets ! »
Je devais avouer que ça donnait vraiment envie, je repoussais donc gentiment son beignet de la main et ajouta tout sourire « Attends, garde-le pour toi, je vais m'en acheter un, tu m'as vraiment donné envie ! ».
Me voilà à faire la queue dans le fast food en attendant mon tour. Il m'arrivait de tourner la tête et de faire des signes de mains à mon amie, jusqu'à ce que je puisses passer commande. Après quelques minutes, qui me parurent longues, je ressortis avec mon beignet ainsi qu'une petite bouteille de jus d'orange que je fourrais directement dans mon sac.
J'adressais un sourire à Camille avant de croquer dans mon beignet à pleine dents mais en faisant attention de ne pas m'en mettre partout puis sans nous rentre compte, nous avançâmes vers un autre magasin de vêtements.

J'attendis d'avoir terminé mon gâteau et d'avoir bu un coup pour rentrer et recommença ma recherche avec l'aide de Camille qui avait commencé à chercher sur le portant en face de celui que j'avais commencé à regarder. Il m'arrivait donc de lui montrer des articles et d'attendre son approbation ou non. J'adorais faire les magasins avec Camille car elle donnait toujours un avis franc, elle ne disait jamais oui pour faire plaisir et j'étais certaine qu'avec elle, il n'y aurait pas de faute de goût.
C'est ainsi que je me retrouvais au cabines d'essayage avec encore une dizaine de trucs à essayer mais finalement, je n'en achetais que quelques uns. Contrairement à Camille qui allait carrément faire exploser son compte bancaire si elle continuait sur sa lancée !

Je regardais le morceau de beignet que j’offrais si gentiment à Aria. Je devais avouer que j’étais contente qu’elle refuse et qu’elle aille s’en acheter un comme elle me l’avait précisé avant d’aller faire la queue dans le fast food. Je croquais pour la seconde fois dans le beignet avec gourmandise. Je soufflais de bonheur sous les saveurs. C’était vraiment trop bon. Plein de graisses, certes, mais que c’était bon. De toute façon, je m’en fichais, je ne fait pas vraiment attention à ma ligne. Je mange tout ce que je veux, je ne suis pas dans la philosophie de certaines filles qui ne pensent qu’à leurs poids… Pour, quand même, ne pas passer pour une morfale qui s’extasier sur son beignet, je regardais au loin Aria qui faisait la queue. Je rigolais à chaque fois qu’elle se retournait pour me faire un petit coucou, je lui répondais avec beaucoup d’enthousiasme à chaque fois contente de partagée cette journée avec elle.

Très vite Aria me rejoignit avec, à son tour, un beignet. Le mien était depuis bien longtemps engloutit, bien niché au creux de mon ventre maintenant. Je buvais de grosse gorgée d’eau en marchant au coté d’Aria qui mangeait son beignet. Comme à mon habitude je commençais un long monologue tandis qu’elle mangeait tranquillement avant de reprendre nos emplettes.

« Avec tout ce que j’ai achetée, je n’ais plus qu’à ranger toute mon armoire pour faire un trie. Et encore, on n’a pas finie… Ely et Callie vont devenir dingues quand elles vont voir toutes ces fringues. Ca m’amuse trop de les voir comme sa ! En plus souvent sa finie en défilé dans la chambre c’est trop marrant. Je me prends trop au jeu à chaque fois. Enfin bref, allez on va dévalisé ce magasin maintenant. »

Aria avait finis de mangée pendant que je racontais ma vie. Pour la seconde fois de la journée, on entrait dans un magasin de vêtement. Le même rituel que nous avions commencés tout à l’heure reprenais son cours. Je prenais tout les vêtements qui étaient susceptibles de me plaire sans me poser trop de question. Je ferrais le tri dans la cabine d’essayage comme tout à l’heure. J’enfilais un nombre important –je ne préfère pas le dire, je ne veux pas vous déprimé- de tenue, en n’oubliant pas de montrer à Aria et part la même occasion donné mon avis sur ce qu’elle essayait. Ma pile de « je prends » ne faisait qu’augmenter, ma pauvre carte bleue, elle allait encore prendre chère.

Les « tornades » Aria et Camille firent toute les boutiques du centre commercial, n’en n’oubliant aucune. Bien évidemment, il nous arrivait de ressortir les mains vides, ce qui restait quand même quelque chose d’assez rare… La fin de la journée arriva bien trop vite à mon gout. Les bras chargés de paquet, je suivais Aria vers la sortie du centre commerciale beaucoup moins motivée que tout à l’heure. J’étais triste de devoir déjà la quitter, je m’amusais tellement avec elle…

Je posais tout mes paquets par terre pour venir la serrer dans mes bras.

« Merci pour aujourd’hui, je me suis bien amusée ! Il faut que l’on se refasse sa, hein ! »

J’embrassais ses deux joues et reprenais tout mes achats pour me diriger vers le campus. Je me retournais une bonne dizaine de fois au fur à mesure que je m’éloignais pour lui dire au revoir de la main. Je rentrais contente de ma journée.

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